Curieux de Nature
Ci-contre à gauche, on voit un superbe pied d'aubépine en pleine floraison comme on peut en voir encore beaucoup dans les campagnes du pays de Caux au printemps.
Il faut savoir que ces aubépines sont très souvent des vestiges des haies qui séparaient les cours, les herbages ou les terrains de culture, celle que l'on voit sur la photo se trouve exactement à l'endroit où existait ce type de haie. Je l'ai connue du temps de mes grands-parents où elle séparait les deux cours de la ferme.
Elle a été victime de la destruction des haies évoquée en introduction sur la page d'accueil. A cette époque donc, ces cours étaient plantées de pommiers et servaient pour le broutage des vaches laitières, la haie servait donc de clôture entre les deux parties et avait de nombreux autres atouts comme la lutte contre l'érosion, faciliter l'écoulement des eaux et protéger contre les vents.
Elles étaient entretenues par les exploitants des terres concernées (locataires ou propriétaires) taillées à la main, à hauteur d'homme (entre 1m20-1m50), les machines à moteurs électriques ou thermiques n'existaient pas. C'est un travail qui pouvait être effectué par des tâcherons, ouvriers itinérants qui faisaient toutes sortes de travaux dans les fermes et payés à la tâche.
Sur la photo ci-dessous, on voit une belle cour plantée de pommiers, telle que l'a toujours connue mon grand-père et telle que je l'ai connue dans mon enfance, jusqu'aux environs de la fin des années 80. Les pommiers ont disparu lentement, à chaque tempête il en tombait un ou deux, le propriétaire promettait de les remplacer mais ne le faisait jamais. Jusqu'au jour où il n'en resta plus du tout. La majorité était des pommiers à cidre de variétés très diverses et aussi quelques pommiers à couteau.
Il ne restait plus que la cour où on continuait de voir des vaches et des boeufs brouter l'herbe, jusqu'au jour ou le propriétaire partant en retraite, décida de louer ses terres à un jeune cultivateur de la commune.
Un changement radical arriva, ce jeune cultivateur prit la décision de labourer ces herbages pour les cultiver, aujourd'hui, ces cours sont utilisées pour produire du maïs (pour l'ensilage) et des céréales en alternance. (ces herbages n'avaient jamais été mis en culture depuis au moins 80 ans).
Il y avait aussi un talus planté de hêtres sur toute la longueur de la première cour, mais ces hêtres que j'ai connus ont été abattus par les propriétaires du temps de mon grand-père. Ensuite après un changement de propriétaire, qui se disait grand protecteur des traditions cauchoises, le talus a été rasé et une rangée de peupliers a été plantée parce que cela poussait plus vite. Les peupliers ayant bien poussé, ils ont été abattus pour vendre le bois et rien n'a été replanté ensuite.
Voilà un triste exemple de destruction de paysage en quelques années, qui a conduit à modifier complétement son apparence, sa beauté et la nature des sols, sans compter qu'il y avait aussi une mare dans une des cours, qui malheureusement a été rebouchée.
Famille des Rosacées - Nom latin : Crataegus monogyna.
Aubépine signifie "épine blanche" (alba spina), nom qui est encore employé à la campagne, par opposition à "l'épine noire" qui est le prunellier.
C'est un arbuste magnifique par sa floraison printanière et commun dans notre région. Il est d'une grande longévité et son bois est très dur.
Les fleurs blanches, parfois légèrement rosées illuminent nos campagnes au printemps, elles dégagent une odeur, qui n'est pas désagréable mais curieuse, évoquant la pâquerette avec des notes de miel. Ce sont des fleurs très mellifères attirant nombre d'insectes pollinisateurs, il se forme un fruit ensuite qui est rond et rouge (baie) dans lequel il peut y avoir un ou plusieurs noyaux. Les oiseaux qui en sont friands mangent les fruits en entier, et arrivent à les digérer grâce à leurs puissants sucs digestifs, ainsi l'enveloppe très dure sera attaquée et le noyau rejeté dans les fientes pourra germer plus facilement, participant à la dissémination de la plante.
Les épines de cet arbuste sont redoutables, c'est pourquoi elle a été employée très longtemps pour faire des haies vives, dites dissuasives ou impénétrables.
Les fleurs de l'aubépine ont des vertus thérapeutiques, en particulier pour les problèmes de l'appareil circulatoire (artériosclérose), les troubles du coeur (arythmie, tachycardie, palpitations) mais aussi sédatives (favorisant le sommeil), on en trouve facilement en pharmacie, ses effets sont reconnus et validés, toutefois, prenez toujours conseil près du pharmacien ou du médecin avant de l'utiliser.
Sur la photo en gros plan des fleurs, on peut mieux se rendre compte de la beauté et de la finesse des fleurs et des étamines. Photo prise le 22/05/2012 - 1/200ème sec. - f14 - ISO 200 - focale 52 mm (DX).
Arbre de la famille des Fagacées, pouvant atteindre 40m de hauteur et vivre plus de 400 ans.
Quel arbre peut mieux représenter le pays de Caux que le hêtre ? Il est présent dans toutes nos forêts, même si le chêne est bien présent aussi. C'est l'arbre qui a été planté depuis des lustres sur les talus (fossés en cauchois) et qui entouraient les cours de ferme (clos-masures).
C'est un arbre majestueux, qui se reconnait facilement à son tronc long et droit, gris et dépourvu de branches jusqu'à la tête. Il fournit un bois utilisé depuis toujours, aussi bien comme bois de chauffage qu'en menuiserie, c'est un bois dur mais moins que le chêne et qui possède un grain très fin, il est de couleur assez claire.
Ses feuilles sont plutôt petites, ovales et pointues, pétiolées et non dentées. Elles possèdent 10 paires de nervures au maximum. Les fleurs mâles et femelles sont en petits chatons globuleux pour les premières et en cupules pour les secondes. Les fleurs femelles brunissent, sèchent et s'ouvrent à maturité par 4 valves. Le fruit est la faîne, akène anguleux à 3 faces, coiffé d'une touffe de poils. On peut consommer cette graine comme un fruit sec, quand nous étions enfants, on se faisait un plaisir de les ramasser à terre et d'en manger quelques unes, il ne faut pas en abuser, car une grande consommation peut causer des maux de tête.
En pays de Caux, on l'a longtemps appelé "fayard", de"fagus" son nom latin. Certaines communes porte le nom de cet arbre comme Auffay (canton de Tôtes), son nom vient du latin Altafagus : le grand hêtre. A Yvetot, il existe un manoir appelé le "Manoir du Fay", qui signifie le manoir du hêtre. Il existe d'ailleurs, encore à cet endroit des talus plantés de hêtres, ce qui est rare dans une grande ville comme Yvetot.
Nom latin : Linum usitatissimum - Famille des linacées.
Le lin, culture bien connue de notre pays de Caux est une plante herbacée annuelle à racine pivotante et au système racinaire réduit.
La tige peut atteindre 1 mètre chez les lins à fibre, pour les lins oléagineux (cultivés pour l'huile), elle mesure de 50 à 60 cm et est très ramifiée.
La tige du lin à fibre contient de 30 à 40 faisceaux de 30 à 40 fibres chacun. Les feuilles sont fines, allongées et sessiles.
La floraison a lieu en juin-juillet, les fleurs sont bleues, mais il existe des variétés blanches et mêmes roses plus rares. Cette floraison se fait toujours au moment de midi, elles se referment ensuite très vite et se fanent, mais de nombreuses fleurs s'ouvrent successivement sur plusieurs jours. Un champ de lin en fleurs est toujours un ravissement pour l'oeil, surtout lorsque les tiges se balancent au gré du vent.
Le lin textile étant produit dans les régions à climat maritime à forte pluviométrie et humidité atmosphérique élevée, la Normandie est forcément le terrain idéal. La Seine Maritime et l'Eure possèdent les surfaces les plus importantes mais il est aussi cultivé dans le Nord, le Pas de Calais et la Picardie.
Le pays de Caux revendique (à juste titre) de produire le plus beau lin du monde et la commune de Doudeville a été d'ailleurs désignée capitale du lin. Le lin textile n'est pas fauché mais arraché au moyen de machines spécifiques, cette pratique permettant de récolter toute la tige et ainsi un maximum de fibres. Il est couché sur le sol, pour le faire sécher et surtout entamer le processus dit du rouissage, qui fait lentement brunir la tige et au cours duquel les micro-organismes attaquent les matières pectiques des tiges.
Il faut à ce moment bénéficier d'une météo particulière pour que le rouissage se fasse dans les meilleures conditions et soit pleinement réussi. Il faut une alternance de pluie et de soleil, ce qui n'est pas toujours évident, on a vu des années catastrophiques où le lin pourrissait sur le sol, à cause de pluies trop abondantes.
Quand cette étape cruciale est passée, il est ramassé, fin Août en général, mis en balles rondes aujourd'hui pour être stocké au sec, avant d'être envoyé en linerie.
Son utilisation a connu un regain depuis quelques années, la toile obtenue grâce à ses longues fibres étant revenue au goût du jour, car le coton et les fibres synthétiques lui avaient fait beaucoup de mal à une époque.
Sur la photo du dessus, on peut se rendre compte du travail du rouissage où le lin couché au sol a pris sa teinte brun-roux, il sera bientôt ramassé pour y être travaillé à la linerie.
Au-dessous, cette photo montre bien la différence entre une partie du champ de lin non coupé encore vert, et l''autre partie où le lin arraché a commencé à bien sécher.
Enfin, sur la photo à gauche, on peut apprécier la très belle floraison bleue du lin. (photos prises aux environs de Grémonville).
Superbe champ de lin en pleine floraison. Photo prise entre 12h00 et 13h00, l'épanouissement des fleurs de lin se faisant toujours entre 10 et 13h00, ensuite elles se referment pour mieux refleurir le lendemain.
Les fleurs se fanent assez vite pour vite former des capsules de graines.
Photo prise à Criquetot sur Ouville - Nikon D5100 - 1/250è sec - f22 - ISO 200 - 18mm DX. (15/06/2021).
Plan rapproché des magnifiques fleurs bleues du lin, profitant d'un plein soleil ce jour-là.
Photo prise au même endroit que celle ci-contre.
15/06/2021 - D5100 NIKON - 1/250è sec. - f16 - ISO 200 - focale de 58 mm DX.
Sur la photo à gauche, on voit une aubépine rose, espèce très rare dans la nature, elle vivait tranquillement sa vie sur un talus le long de la route, bordant la cour attenante à celle où se trouvait le merisier ci-contre.
Hélas, il y a peu de temps, au cours d'une promenade de printemps, j'ai eu le désagrément de constater qu'elle avait disparu, non pas que le pied était mort, mais il avait subi une nouvelle fois les assauts de la tronçonneuse, alors que là où elle était située, elle ne gênait absolument personne. Une taille légère, tout au plus aurait été largement suffisante.
On peut apprécier sur cette photo en gros plan, ci-dessous, la beauté des fleurs de cette aubépine rose.
Sur ce talus situé tout proche de mon domicile, on voit sur la photo ci-dessus, un magnifique merisier en fleurs, avec un pied d'aubépine blanche un peu plus loin. Cet arbre (le merisier) était très commun sur les talus, il donnait beaucoup de fruits, de petite taille et un peu aigres, ce qui ne nous empêchait pas d'en manger lorsque nous étions enfants. Malheureusement ces arbres, assez vieux pour certains ont été victimes du "nettoyage" (massacre à la tronçonneuse), à une époque où on ne pensait pas encore à protéger notre environnement et nos essences d'arbres régionales.
Cet hiver un écureuil est revenu visiter le jardin, je l'avais déjà aperçu cet été, mais là, quelques jours auparavant, il est même venu avec un compagnon ou une compagne, car je ne sais pas si c'est un couple. J'ai réussi à le photographier en me cachant le mieux possible le long du mur de la maison et il était occupé à fouiller activement un tas de feuilles mortes que j'avais entassé à la fin de l'automne et que je n'avais pas encore mis au compost. Ces animaux sont passionnants à observer, ils sont d'une activité incroyable, d'une rapidité étonnante et sont constamment à l'écoute du moindre bruit ou mouvement qui pourraient être un danger pour lui. Mais quel délicieux petit animal !
Je vais donc ressortir les quelques noix qui me reste, je suis certain que ça va l'intéresser.
Photos du 13/02/2022 - NIKON D5100 - 1/125è sec - f9 - ISO 500 - 300 mm DX (photo ci-dessus) et 1/160è sec - f7,1 - 300 mm pour les 2 autres.
Service gratuit simple et accessible à tous
Sur cette photo ci-contre à gauche, on voit la cour de la ferme telle qu'elle était du temps de mes grands-parents, c'est-à-dire un herbage, avec la grange au fond qui servait de remise pour la paille. La marquise qui avait été ajoutée sur le devant, par une avancée du toit, était ouverte sur 3 côtés et servait d'abri pour le bétail ou certains véhicules agricoles. Mais elle était surtout, à l'époque de mon grand-père, l'emplacement de la batteuse, lorsqu'il fallait reprendre les gerbes qui avaient été mises au sec dans la grange. C'était la fameuse corvée de batteuse qui employait beaucoup de monde, à laquelle j'ai eu la chance d'assister pendant les vacances scolaires en plein mois d'Août. J'étais bien sûr très jeune, (une dizaine d'années tout au plus) mais c'est un souvenir inoubliable, j'étais fasciné par le fonctionnement de cette machine, ce sont de merveilleux souvenirs d'enfance, comme l'a très bien écrit Christian Signol dans un de ses livres, on n'oublie pas des moments comme ceux-là.
Sur la photo prise en fin d'hiver, un très bel arc-en-ciel s'était formé ce jour-là et on voit un groupe d'oies et de canards au premier plan, mes parents élevaient de nombreuses volailles à cette époque.
Le Colza - Nom latin : Brassica Napus - Famille des Brassicacées
(Ancienne famille des Cruciféracées).
Le Colza est une plante oléagineuse, c'est-à-dire qui fournit de l'huile, les graines, très petites, produites par cette plante en contiennent environ 45%. C'est une plante de la famille du chou, on peut d'ailleurs le constater très facilement en passant sur une route bordée par un champ de colza en fleurs, vous sentez une très forte odeur de chou, surtout par temps frais le matin ou le soir de préférence.
C'est une plante annuelle à racine pivotante, il peut atteindre une hauteur de 1,80 m, mais les variétés modernes sont souvent plus basses afin de faciliter la récolte.
Les feuilles sont d'un vert bleuté, assez grandes et découpées à la base et pétiolées (avec une tige). Lorsqu'elles atteignent l'inflorescence, elles diminuent fortement et deviennent sessiles (sans tige).
Les fleurs ne se développent qu'au sommet de la tige, en grappes de fleurs jaune clair (plus ou moins soutenu suivant les variétés).
Chaque fleur est constituée de 4 sépales et 4 pétales disposés en croix, 6 étamines et un seul pistil. Ces fleurs donnent naissance à ce qu'on appelle des siliques, sortes de gousses très fines de 5 à 7 cm de longueur pour un diamètre de 4 à 5 mm.
Les graines sont très petites, pratiquement sphériques d'environ 2 mm de diamètre et d'une couleur brun très foncé presque noir.
A l'origine, le colza est un croisement naturel très ancien entre un chou et une navette (plante proche du navet mais sans racine en boule).
Il était déjà cultivé dans l'Antiquité en Chine, on trouve des traces de sa culture en France dès le 15ème siècle. A cette époque, on utilisait son huile seulement pour l'éclairage et la fabrication du savon.
Au 18ème siècle, sa culture s'est étendue à une grande partie de l'Europe. Au 19ème siècle (2ème moitié), en France, il était cultivé dans de très nombreuses régions, mais il a décliné à cause des importations d'huile d'arachide venant de nos colonies. Il a retrouvé son intérêt ensuite lorsque ces importations ont diminué à la suite de l'indépendance accordée à certaines de ces colonies.
Les champs de colza se prêtent magnifiquement à la photographie, formant de très belles taches jaunes très lumineuses dans les plaines cauchoises. Sur la photo ci-dessus, c'est une succession de cultures en lignes formant une mosaïque de couleurs avec les arbres au deuxième plan et plus loin la bande verte du blé, une nouvelle bande jaune de colza et un rideau d'arbres en arrière-plan commençant à s'ouvrir.
Photo prise à Criquetot sur Ouville - Nikon D.5100 - 29 Avril 2023 - ISO 400 - f.20 - 1/250ème sec. - focale de 45 mm DX (équivalent en 24X36 : 67 mm).
Suite du texte explicatif.
La poursuite de cette culture a posé tout de même un problème à la fin des années 1960, la qualité de l'huile produite a été très critiquée car elle était soupçonnée de provoquer des lésions cardiaques en raison de la présence d'acide érucique. Tout cela ayant été prouvé par des études sérieuses, les sélectionneurs de graines ont mis au point rapidement des variétés de colza dépourvues de cet acide gras dangereux pour la santé. Ces variétés sont désormais les seules autorisées pour la consommation humaine.
En France, le colza est surtout cultivé au Nord d'une ligne allant de la Charente Maritime au Doubs. Chez nous, en pays de Caux, c'est une culture devenue courante, les variétés utilisées sont dites "d'hiver" semées en fin d'été, début d'automne, c'est une plante qui a besoin de froid pour mieux fleurir au printemps. L'hiver, la plante est à peine sortie de terre et fait plutôt grise mine surtout en cas de fortes gelées. Les cultures paraissent souvent clairsemées, elles végètent en attendant des jours meilleurs. Mais dès le début du printemps, la végétation est spectaculaire, le colza se développe très vite et les tiges florales s'épanouissent au mois d'Avril.
Selon les régions, la récolte (à la moissonneuse-batteuse) se fait de fin juillet à fin septembre. La maturité des siliques est très surveillée par l'agriculteur, car comme toute gousse, lorsqu'elle sèche complètement, elle s'ouvre et les graines tombent au sol (on parle d'égrenage au sol). Il faut donc très bien choisir son moment pour l'agriculteur, afin d'éviter toute perte de graines au moment de la coupe. Mais comme tous les agriculteurs sont tributaires des entreprises de moissonnages, il y a forcément bousculade au guichet. L'agriculture est un métier bien difficile et on oublie malheureusement, très souvent, de le rappeler.
L'huile obtenue est très utilisée aujourd'hui dans l'industrie agro-alimentaire, on peut en faire de la margarine mais aussi bien sûr de l'huile de table, elle est de plus en plus employée aussi en boulangerie-biscuiterie où elle peut remplacer avantageusement la fameuse "huile de palme" qui fait tant de mal à notre environnement dans les pays où elle est produite, détruisant des hectares de forêt primaire pour y planter des palmiers en monoculture.
Elle n'est par contre pas utilisée en friture car elle n'est pas adaptée aux hautes températures de cuisson et donnant un goût rance aux aliments.
Elle est aussi utilisée plus récemment au niveau industriel (lubrifiants par exemple) mais aussi pour fabriquer des biocarburants, associée au gazole ou mélangée à de l'alcool méthylique (Méthanol).
On fabrique aussi des tourteaux avec l'enveloppe des graines après extraction de l'huile, pour l'alimentation des animaux.
MAJ du 01.05.2023
Ci-contre à gauche : Photo d'une tige florale en gros plan.
Criquetot sur Ouville - 29/04/2023 - Nikon D.5100 - ISO 400 -f.25 - 1/250ème sec. - focale de 92 mm DX (équivalent en 24x36 : 138 mm).
Une abeille avec un chapeau chinois, vous en avez déjà vu ? Eh bien voilà un exemple de ce que la nature peut nous apporter avec un peu de chance et surtout de passer au bon moment pour le photographier.
Cette abeille est en effet en train de butiner un lamier blanc (ortie blanche) et cette plante étant une labiée, elle porte des fleurs particulières comportant une lèvre dans la partie inférieure et une sorte de chapeau en forme d'entonnoir qui recouvre cette lèvre. Pour accéder aux étamines qui se trouvent à l'intérieur, les insectes butineurs (comme l'abeille) se posent et s'appuient sur la lèvre inférieure pour accéder au pollen et au nectar de la fleur. De ce fait elle dégage le "chapeau" supérieur qui vient recouvrir la tête de l'insecte.
J'ai trouvé cette photo anecdotique, amusante, je vous la livre donc telle quelle, uniquement pour le plaisir de la contempler.
Photo faite avec un Nikon D.5100 - 13/04/2022 - 1/160ème sec. - f.11 - Focale de 300 mm DX - ISO 320.